dimanche 22 décembre 2013

Elle savait, Lee Child


Ligne 6 du métro de New York. Monté à la station Bleeker, l’ex de la police militaire Jack Reacher remarque qu’il n’y a que cinq passagers dans le wagon et que le cinquième, Susan Mark, a tout du terroriste prêt à se faire sauter pour Allah. Et la rame se dirige vers la gare de Grand Central…
Sauf qu’il est 2 heures du matin et que faire exploser une bombe sous une gare presque vide à cette heure ne tient pas debout. Pourtant, selon les critères du Mossad, Susan correspond en tous points à l’auteur potentiel d’un attentat suicide. Reacher s’approche d’elle et est sur le point de la désarmer lorsqu’elle se suicide sous ses yeux.
L’enquête montre vite qu’il s’est passé quelque chose entre Susan et Reacher avant son décès. Et ce quelque chose, Al-Quaeda, le FBI, le NYPD, la CIA, les Russes et un sénateur encombrant le veulent.

Et voici mon « poor lonesome cow boy » préféré de retour ! J’ai retrouvé avec plaisir un Jack Reacher au mieux de sa forme. Ancien de la police militaire, c’est un loup solitaire, sans domicile fixe, qui va de ville en ville sans destination précise, avec pour seul bagage sa brosse à dents. Et comme toujours, les ennuis lui tombent dessus au détour d’une rue, ou comme ici, dans le métro. Il est assis face à une femme dont le comportement lui laisse à penser qu’elle est une kamikaze prête à se faire exploser et quand il essaie de la raisonner, elle se suicide. Sa mort va plonger Reacher dans les ennuis et il va se retrouver poursuivi par une « meute » de personnages dont il ne sait jamais qui est le bon qui est le méchant. Ce dont il est sûr c’est que tous veulent savoir ce que la femme lui a donné avant de mourir. Ce que j’apprécie particulièrement, c’est la « méthode » Reacher : il explique le pourquoi du comment de tout ce qu’il fait, on le suit pas à pas dans ses raisonnements et l’on se retrouve au cœur de l’action. Son côté cynique fait également merveille : il transforme certains personnages en de bonnes vieilles caricatures de films de série B. Encore une fois, Lee Child ne nous laisse aucun répit et nous rend complètement accro à l’histoire de la première à la dernière page. L’intrigue est menée tambour battant et les dialogues sont excellents. Un vrai bonheur !



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